750 grammes
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Crème Brûlée et Crevette Grise

17 octobre 2017

Beurk! Beurk! Beurk!

A la réception un gars aux ongles longs, sales, cheveux gras, des taches dégueu sur sa chemise, il vous montre un nom qui n'est pas le votre sur un papier ratatine et vous en veut de pas comprendre qu'il parle bien de vous. La réception, l'ascenseur, les couloirs sont crapax et la chambre: c'est le pompon. La notre était au dernier étage. Les draps taches, la couverture en polyester qui sent le pas lave après chaque client. Les moustiquaires délabrés. la terrasse donne sur le cimetière. Et l'odeur d'égout est tellement forte que la nana qui nous a amenés a notre chambre a vaporisé un litre de désodorisant, on a cru mourir étouffées sur place. On a alors découvert la salle de bain... Ce fut le coup de grâce. On a passe un coup de fil et supplie pour une chambre a la Casa Nithra, qui fort heureusement en avait une de libre.

Astuce pour la chambre : Si j'etais vous, j'irais pas....

Enfin... j'avoue... je poste un truc ecrit fin 2015...si ca se trouve, tout a change...
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17 octobre 2017

Casa Nithra Bangkok

Accueil charmant et professionnel. Hotel, restau, chambre, piscine: tout Nickel Chrome. L'hotel a recu une note d'excellence pour ses services et son personnel en est fier. Ils apprécient que l'on apprecie. Tout le personnel est gentil et serviable. Si je retourne un jour a Bangkok, j'y retourne avec joie et confiance!!! Casa Nithra - Casa Extra.!

http://www.casanithra.com/main/

17 janvier 2014

Crème brûlée et crevette grise.... c'est quoi ce titre?

Hé bien c’est assez simple…

La crème brûlée, c’est parce que Willy et moi adorons ce dessert qui représente pour nous une sorte d’étalon du talent.

Réaliser une crème brûlée peut paraître aisé, mais en réussir une n’est pas donné à tout le monde. Tout a son importance. Le degré de douceur. La texture. La cuisson. La croûte. Et enfin, la présentation.

Trop sucrée; grumeleuse, plâtreuse ou liquide; brûlée avant le brûlage; la croûte inexistante, pâle ou bien carbonisée; l’énorme terrine de crème avec sa croûte, froides toutes les deux ... et c’est la grosse déception! Même si avant tout était très bien! Y a rien à faire… le dessert qui ne représente pourtant la plupart du temps qu’un tiers du menu peut faire basculer l’impression globale.

Si les desserts existent, c’est sans nul doute que beaucoup de gens aiment, comme moi, terminer leur repas par une note sucrée (faudrait demander à un nutritionniste pourquoi c’est comme ainsi…). Depuis que nous nous connaissons et que nous allons au resto ensemble, régulièrement, en fin de festin, je me taperais bien encore une petite gâterie, mais je n’ai plus la place… Willy, quant à lui, a toujours de la place pour une crème brûlée… Je suppose que je ne suis pas un cas unique dans ce genre de circonstances, car les serveurs apportent à tous les coups une deuxième cuiller, même si l’on n’a commandé qu'un dessert. Au début, il n’osait peut-être pas dire non. Et presque 8 ans plus tard, Willy continue de gentiment partager avec moi son dessert, alors que je lui en bouffe systématiquement la moitié… Voilà comment on a déjà eu de nombreuses occasions de comparer nos avis. Et comme Willy aime bien les "top", nous nous sommes mis à classer les crèmes brûlées. Dans un prochain mail, je vous communiquerai notre super ranking.

 

Quant à la crevette grise, ce n’est pas très compliqué non plus…

Le Gambero Rosso est le guide gastronomique qui est de tous nos voyages italiens. Si la Crevette Rouge dit YES, on y va les yeux fermés.

Mais comme nous sommes belges, la crevette grise semble un emblème plus adéquat à ma petite chronique. Même si nos tribulations gastronomiques ne se limitent pas à la Belgique.

Je sais… encore un guide... Mais Le Gambero Rosso nous semble tellement plus « lisible » et par conséquent plus honnête. Il permet de comprendre pourquoi ça vaut le coup de lui faire confiance. Il propose un système de classement très cohérent et définit les endroits selon la nature de la cuisine (restaurant étoilé, pizzeria, osteria, trattoria, etc…). Il reprend des catégories très claires (qualité de la cuisine proposée, petit CV du cuisinier ou du propriétaire, appréciation de l’endroit, de la carte des vins et des prix). Je trouve cela très rassurant. Il n’y a plus qu’à choisir la région, le genre de cuisine et « la fourchette de prix ». Jamais ne fût-ce qu’une demi mauvaise surprise ! Les restaurateurs sont fiers d’y être référencés et ils n’ont pas envie de perdre cette publicité… du coup, faut bien avouer qu’en Italie la concurrence est rude. Et tant mieux pour nous !

L'approche est aussi plus impartiale. Les autres guides proposent soit des compilations de publicités que les restaurateurs s'achetent eux-mêmes soit, comme cette vieille institution indéboulonnable qu'est Michelin, qui nous vend son opinion a coup de millions dont on ne comprend pas forcement les décisions ni les arguments. Genre Michelin… Parfois, on a l’impression que des restos gardent une vieille étoile parce qu’on a oublié que le resto existe toujours…, ou bien qu’on la leur laisse pour une histoire de statistiques… Et d’un autre côté, si un restaurateur change ses tentures ou repeint un mur, il perd son étoile, alors que sa façon de cuisiner a peut-être été sublimée par le nouveau décor.

Il y a deux ans nous avons fêté mon anniversaire à Lille. Willy avait réservé dans le seul étoilé du coin. Le Sébastopol avait une étoile, alors que cela faisait des mois qu’on n’y avait plus bien nettoyé les toilettes. La cuisine était franchement en dessous de ce que l’on attend dans cette catégorie d'etablissements et du coup la note nous a paru fort salée… Bref…  Dans le Gambero Rosso, c’est comme pour les hôtels. Y a une couette, c’est autant de points, y a une lampe de chevet, c’est autant de points et quand on fait l’addition cela donne 2, 3, 4 étoiles…  Sauf que pour le GR, ce sont des fourchettes, ou des verres de vins… Willy a laissé un commentaire pas piqué des hannetons sur le site de Michelin et ô surprise, le Sébastopol ne fait plus partie des restos étoilés cette année… Ce qui prouve peut-être qu’à défaut de visiter régulièrement les restaurants qu’il plébiscite, « Monsieur Michelin » lit au moins les commentaires de ses clients…

Ouille ouille... information de dernière minute.... alors que je voulais vous faire un lien... Le Sebastopol , je découvre qu'il n'est plus... On a donc vécu les derniers soubresauts d'un vieil astre...

10 janvier 2014

Je me lance...

Ceux qui nous connaissent confirmeraient sans doute que Willy et moi partageons un certain goût pour la bonne chère. Mais qu'elle soit familiale, prétexte à rencontrer des amis, modeste, raffinée, voire sophistiquée, nous préférons une table simple et soignée plutôt que pompeuse et bâclée : une tranche de jambon et un bout de pain de qualité nous séduiront toujours plus que de la merde en boîte dorée. Bon, si la boîte dorée est un écrin luxueux pour l’ambroisie qu’on y déguste… on va pas se plaindre non plus!

Un Bib gourmand, une sympathique guinguette ou un restaurant étoilé… Sincère tentative, poudre aux yeux, expérience métaphysique ou simple repas bien fait... A la demande pas du tout générale, je vous présenterai nos découvertes, au gré de nos voyages et petites promenades. Mais sachez que les mauvaises découvertes sont rares… Un bon guide gastronomique et le fin nez de Willy font que nous avons rarement été profondément déçus…

Commençons en Alsace…

Ah ! Quelle région !

Je pourrais y vivre.

C’est pas loin de chez nous (amis, famille). Le dépaysement est total et immédiat (on sait quand on quitte la Lorraine, croyez-moi). Les constructions sont à taille humaine, l’architecture respectueuse des traditions locales, les façades sont colorées, les paysages structurés par les vignes, la lumière éblouissante. Lacs, montagnes… Bon, c’est pas les Alpes… mais perso, je m'en fous complètement; je ne suis pas un chamois. Y a la qualité de vie qui semble être une valeur partagée par ses habitants (si en plus on pouvait y trier et recycler un peu plus, ce serait super!). Et enfin, on y boit (eaux, qu’elles soient de vie ou pas, bières, vins) et on y mange tellement bien !

On commence par celui qui est devenu notre restaurant préféré de toute la vie :

L’auberge Frankenbourg,qui est aussi un hôtel, se situe dans un petit village du Bas Rhin. La Vancelle est accrochée  à flanc de montagne et est traversée par La Lièpvrette. 400 personnes y habitent  à l'annee et la route qui y mène (34km de Colmar et 13 km de Sélestat) constitue  déjà un chouette apéritif. La Vancelle est, paraît-il, fort appréciée pour ses promenades accessibles au promeneur "prudent".

Les habitants de La Vancelle sont appelés Vancellois et Vancelloises et on les surnomme "Cocattes". Ce terme qui désigne la pomme de pin en patois roman leur a été attribué parce que, jadis, ils utilisaient  des pommes de pins pour se chauffer.

 

Le lieu est majestueux, mais sobre… Une déco qui ne fait pas d’ombre à la nature qui entoure l’hôtel-restaurant (volume, bois, grandes baies vitrées), mais qui ne s’y soumet pas non plus. Un panorama d’exception vu depuis une scène elle-même spectaculaire.

On mange dans une vaisselle absolument… comment dire ? Sublime ! D’ailleurs, j’ai décidé d’apprendre la céramique, tiens, tellement la table du Frankenbourg inspire !

 

L’accueil est chaleureux juste ce qu’il faut. Le maître des lieux qui vous accompagne du début à la fin du repas possède un sacré talent de physionomiste.

Nous étions venus la première fois en avril 2013 et ce fut le coup de cœur ! Nous y sommes donc retournés, en août 2013. Nous avons vraiment tout apprécié; le cadre; le ballet si bien orchestré d’un personnel attentif, mais détendu; le plaisir que génèrent chez les convives (je vous jure que ça se voit)  le chef et son équipe qui déclinent les produits de première qualité; le sommelier, toujours là quand il faut et dont on comprend si bien la sélection ! Nous avons consciencieusement vidé nos assiettes ! Nous nous sommes joyeusement exclamés (à voix basse, bien sûr!)  à chaque bouchée. Nous avons même poussé des soupirs de plaisir (discrètement, bien sûr!) et avons allègrement mimé notre plaisir complices. Nous étions curieux de la suite mais, en même temps, nous avions envie de prendre le temps, de saucer nos assiettes jusqu'à la dernière goutte (proprement, bien sûr!), faisant fi des rigidités de l’étiquette et témoignant ainsi ouvertement notre satisfaction et notre gratitude à nos hôtes.

 

L’approche générale consiste à sublimer de façon magistrale des produits simples et de saison pour en exacerber les saveurs et les arômes. En la déguisant ou pas, en la transfigurant, ou pas, le chef exprime le meilleur de la matière première. La carte change régulièrement. Il m'apparaît dès lors cruel de vous détailler par le menu ce que vous ne pourrez sans doute plus goûter... mais ... y repenser est un plaisir en soi!

 

En avril 2013:

Amusettes et Broutilles

Foie gras poêlé et citronnelle, endive au balsamique blanc et coquillages marinés.

Raviole de tourteau, sorbet petit-pois, et écume d’argan.

Filet de maquereau mariné, condiment concombre-radis et tempura de câpres.

Selle d’agneau à la réglisse, panoufle croustillante, asperges et vitelottes.

Cube citron vert, crumble de vanille, ananas et glace yaourt.

Sucreries

 

En août 2013:

Amusettes et Broutilles. 

Foie gras, confit de carotte, gel chocolat blanc-wasabi et feuille de coco.

Langoustines rôties, kombu aux olives, citron vert-passion.

Dos de maigre, girolle clou et oignons confits, rattes et roquette.

Pièce de bœuf, betterave et lardo di Colonnata, bonbon d’huître.

Cube de fruits rouges, mousse riz au lait, sauce et glace Porto.

Sucreries


 

Le goût qui déchire sa mère :

en avril: le maquereau cru, mariné… avec des petites saveurs lyophilisées...Tu meurs en mangeant un truc comme ça… hé ben c’est une belle mort ! C’est le met le plus merveilleux que j’ai jamais mangé !

en avril: dans les sucreries: une perle de lychee qui explose dans la bouche en pluie de fines gouttelettes qui inondent la bouche d’un jus rafraîchissant. WOW ! Ça, en fin de repas… tu peux pas ne pas y revenir !

en août: le foie... MO-R-TEL! Et la langoustine! Et la mousse de riz au lait....rhaaaa... et les cubes de fruits rouges... avec les framboises du jardin qu'on peut voir pousser par la baie vitrée...

les deux fois: le pain... une tuerie... je suis contente d'avoir découvert mon intolérance au gluten après coup!

 

Le pompon :

quand arrive l’addition, nous sommes agréablement surpris. 155 euros. Menus, vins, eau, café... Willy a pris un pousse-café, moi un jus de citron pressé. Vraiment, le rapport qualité/prix est imbattable... Dans la voiture, nous remodelons notre carte mentale des endroits où nous avons déjà mangé… et notre échelle des valeurs évolue à nouveau. Comprenez-moi bien: je ne dis pas que 155 euros ce n'est pas de l'argent, mais honnêtement, quand on compare le Frankenbourg avec d'autres endroits, ils nous apparaissent tout à coup comme des centrales à gruger sans vergogne (je dénoncerai une ou deux adresses à l’occasion :o) )!. Nous n'en apprécions que d’avantage les efforts de cette belle entreprise familiale. Encore une fois merci à tous !

Je me demande même si je fais bien de vendre la mèche… Vous allez y aller… le succès du Frankenbourg va croître… ils vont se choper une deuxième étoile, augmenter leurs prix, comme à l’Air du temps… et un jour on ne pourra plus se permettre d’y aller…

Bon … allez… tant pis… Il sera toujours temps d’y penser quand cela arrivera… De toute façon, Willy ne se laisse pas démonter facilement… Je suis sure qu’il trouvera encore de chouettes adresses. Car il a de la ressource, Willy!

Et là... on y retourne bientôt, avec Borys. J'en suis tout émue!

Willy a prévenu pour mon intolérance... j'ai hâte d'y être.

 

L'Auberge Frankenbourg

13, Rue du Général de Gaulle, 67730 La Vancelle

Tel:+33 (0)3 88 57 93 90

Attention: fermeture le mercredi!

 

http://www.frankenbourg.com/

 

Bises bruxelloises et gauf’ au suc’ 

 

P.S.

L'Auberge propose des formules aux "jeunes", pour leur permettre de découvrir ce qu'est un restaurant gastronomique et  aux "seniors",  pour leur permettre de continuer à apprécier ce qu'ils ont souvent été les premiers à faire découvrir aux jeunes. Je trouve l'attention charmante. Elle mérite d'etre louée. La générosité à tous les étages!

 

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